À force d'accessits de plus en plus probants, l'histoire de L'ÉCRAC s'inscrit petit à petit vers le zénith du sport national. Et les derniers résultats obtenus marquent toute la progression du club châtillonnais. Imaginez voir une athlète monter sur le podium d'un Championnat de France relevait, il n'y a pas si longtemps, d'un doux rêve d'entraîneur un brin utopiste
Et pourtant, aujourd'hui, en se frottant les yeux pour y croire, c'est bien Léonie Moreau, de L'Écrac (mais oui!) qui termine troisième du Championnat de France de Semi-Marathon pour sa dernière participation chez les juniores. Derrière c'est Anaïs Leroy qui concrétise la pleine réussite d'une préparation très bien menée en s'octroyant la cinquième place dans la même catégorie d'âge. La seule qualification des deux jeunes filles pour cette épreuve sonnait déjà comme un prouesse puisqu'uniquement 6 juniores avaient pu s'accorder le droit de s'immiscer dans le peloton des concurrents qualifiés pour ce Championnat qui mêle toutes les catégories d'âge, hommes et femmes panachés. Déjà, le résultat s'annonçait prometteur mais pas au point de vendre la peau de l'ours... |
« Je suis très contente de ce podium, notamment pour le club, confiait Léonie à l’arrivée. Mais également satisfaite du chrono. Je gagne 6 minutes sur mon record. C'est important d’avoir la preuve que le travail paie. » Une joie que partageait également Anaïs « Avec un petit bémol pourtant. Je me fais rattraper à 500m de l'arrivée pour la 4 ème place. Franchement, j’y ai cru jusqu’au bout. Seulement je ne peux pas trop faire confiance à mon finish. Je me console en savourant les 7' gagnées sur ma meilleure performance. » Auteures de chronos arrêtés respectivement à 1h38'44'' et 1h40'14'' les deux compères ont prouvé qu’un bel avenir les attendait sur la route. Ajoutons que l'ECRAC apparaît au 35ème rang (sur 45) du classement seniores par équipes. Et ceci grâce au courage de Gwenaelle Broddes qui, malade, avant et pendant les 21km100 que mesure l'épreuve, termine tout de même « dans les chaussures » d'Anaïs en 1h40' et 44'' pour une 77ème place chez les masters. « J'ai souvent pensé abandonner mais je me suis accrochée, résume brièvement l'athlète châtillonnaise ». Dommage car « Gwen » pouvait légitimement nourrir (!) d'autres ambitions. Ambitions qu'il lui faut reporter à plus tard puisqu'elle retrouvera ses copines (en compagnie des garçons du club Tanguy Raillard, Pierre Coz et Thomas Louis Tisserand) le 6 novembre prochain pour les « France » d'Ekiden (un marathon à courir en relais) disputés à Paris... sous la Tour Eiffel. Avec, encore, des belles perspectives de classement, mais, comme il est coutume de dire : « ne vendons pas la peau de l'ours... » |