Malgré les craintes inspirées par la pandémie, les Championnats de France de course en montagne se sont finalement bien tenus ce dernier dimanche autour de la station de SuperDévoluy.
L’ECRAC SUR LA BONNE PENTE
Après plusieurs mois d'inactivité et l'annulation des Championnats de France de cross-country, cinq jeunes de l'ECRAC, qualifiés, avaient décidé de venir défier les spécialistes des tracés « montées descentes » sur ces pentes Hautes-Alpines, à 1500 mètres d’altitude. Le mauvais temps de la nuit avait charrié la neige mais quelques rayons de soleil perçaient les nuages et laissaient entrevoir les pics saupoudrés de blanc du massif du Dévoluy. Des conditions particulières qui ont durci la course... avec un thermomètre approchant zéro degré à 9 heures du matin, heure de départ des cadets/cadettes.
A ce petit jeu il faut rendre hommage à la qualité de prestation d'Anaïs Leroy, classées 16ème française, svp, à plus de 8km/h de moyenne en 39'34'' pour une distance de 5200m et 360m de dénivelé. Le tout réalisé avec une cheville douloureuse. La cadette châtillonnaise ayant glissé sur une pierre cachée par le manteau neigeux. Derrière elle Léonie Moreau fait montre de gros progrès dans une discipline, ô combien difficile qui ne correspond pas à ses qualités premières de pistarde (pour preuve sa chute pendant la course). Tout de même classée 22ème à 7,9 km/h en 41'45''. Pas si loin de sa copine donc !
Un cadet représentait le club sur ce même parcours. Il s'agit de Thomas Louis Tisserand. Et le moins que l'on puisse en dire c'est qu'il s'en tire avec les honneurs avec une belle 19ème place dans le concert national. En 30'36'', l'élève du lycée Désiré Nisard démontre de bien belles dispositions pour ce genre d'épreuve. « - Il faudra pourtant travailler les descentes avoue-t-il à l'arrivée ». A 10,78 km/h et 520m de dénivelé pour les 7km de course, Thomas s'installe parmi les coureurs d'avenir dans la région... et bien au delà.
De chutes il en fut souvent question et la course des juniors masculins n'a pu échapper à la règle. Placés jusqu'au 3ème kilomètre parmi les tout meilleurs dans un contexte des plus relevés réunissant pas moins que le trois premiers des derniers championnats du monde, Tanguy Raillard connaissait, là, les affres d'une mauvaise cabriole. La cheville « en vrac » le champion de Côte d'Or « cross-country » terminait l'épreuve, au courage, à une 38ème place bien loin de représenter sa véritable valeur. « - Ce n'est que partie remise » a-t-il malgré tout déclarer aux personnes venues le rasséréner dont Candice Guegan, la manager d'un groupe châtillonnais... auquel il convient d'ajouter l'autre junior de l'ECRAC, Alexis Remond, tout de même à la peine sur ce genre de d'épreuve et dont le mérite principal aura été de représenter le club à un tel niveau de compétition.